ANTHÉA Antipolis Théâtre – Antibes

Giuseppe Verdi
Rigoletto
Opéra italien en 3 actes, livret sur un livret de Francesco Maria Piave, d’après le drame historique de Victor Hugo Le roi s’amuse.
Éditions Ricordi
Production de l’Opéra de Monte-Carlo

“Les gens seraient stupéfaits s’ils savaient que nous avons eu comme collaborateur un fonctionnaire de la Police qui a tant de talent !” Verdi à son librettiste Piave.
Giuseppe Verdi voyait dans la pièce de Victor Hugo Le Roi s’amuse un sujet idéal pour son prochain opéra. La censure autrichienne, omnipotente à Venise au milieu du XIXe siècle le voyait d’une toute autre manière. Comment, sans risques pour l’ordre établi, laisser évoluer un roi au comportement si répréhensible pour les bonnes mœurs ?
Après quelques changements de noms et de lieux, Verdi parvient à présenter son œuvre sous le titre de Rigoletto. Certain d’avoir un “tube” entre les mains, il ne donne son air au ténor qu’au dernier moment.
Dès le lendemain, tout Venise fredonne “La donna è mobile…”. Rigoletto deviendra avec Aïda l’œuvre la plus populaire de Verdi. Elle occupe une place privilégiée, au milieu de la carrière de son auteur. Intense drame de passion, de trahison, d’amour filial et de vengeance, Rigoletto offre non seulement une combinaison parfaite de richesse mélodique et de pouvoir dramatique, mais il met en évidence les tensions sociales et la condition féminine subalterne dans laquelle le public du XIXe siècle pouvait facilement se reconnaître.

LES ARTISTES

Alain GUINGAL, direction
Jean-Louis GRINDA, mise en scène
Rudy SABOUNGHI, décors et costumes
Laurent CASTAINGT, lumières
Stefano VISCONTI, chef de chœur
Vanessa d’Ayral de SÉRIGNAC, assistante à la mise en scène

Jean-François BORRAS, le Duc de Mantoue
Gabriele VIVIANI, Rigoletto, son bouffon
Julia NOVIKOVA, Gilda, fille de Rigoletto
Konstantin GORNY, Sparafucile, tueur à gages
Marie-Ange TODOROVITCH, Maddalena, sœur de Sparafucile
Karine OHANYAN, Giovanna, nourrice de Gilda
Jean-François VINCIGUERRA, le Comte de Monterone
Guy BONFIGLIO, Marullo, chevalier
Frédéric DIQUERO, Matteo Borsa, courtisan
Gabriele RIBIS, le Comte de Ceprano
Antonella CESARIO, la Comtesse, son épouse
Fabio BUONAVITA, un huissier de la cour
Galina BAKALOVA, une page de la Duchesse
Chœur de l’Opéra de Monte-Carlo