On n’entend pas tous les jours ce concerto de Clara Schumann, femme de Robert, éminente virtuose et romantique brûlante.
C’est une œuvre fougueuse et bien faite, parfois sentimentale, parfois fière, toujours sonnante. Et le concerto de son mari, placé conjugalement à ses côtés, est loin de l’écraser.
Brigitte Engerer montre dans les deux cas un souffle inépuisable, une ardeur dans l’épanchement, des doigts à la fois infaillibles et caressants. Voilà son élégance : l’alliance de la force et de la tendresse. (Empreinte digitale)
J.DR