L´express

La palme de l’originalité revient souvent aux petits labels indépendants. Ainsi l’Empreinte digitale, établi à Marseille, propose un album avec deux Concertos en la mineur de Schumann.

()L’un des deux fut composé en 1835, par une jeune fille de 16 ans, Clara Wieck qui devait devenir, cinq ans plus tard, Mme Schumann. Une œuvre qui, malgré ses maladresses, affiche un romantisme insolent.

En 1845, Robert Schumann choisit la même tonalité pour son propre concerto, évidemment créé par sa chère Clara, qui restera toute sa vie le porte drapeau de cette partition à la fois tendre et brillante.

L´Orchestre de Cannes dirigé par Philippe Bender, surprend agréablement avec une lecture claire et précise juvénile sans lourdeur excessive Pas de surprise du côté de Brigitte Engerer : son piano est tour à tour intelligent et énergique, superbement phrasé et lyrique. Comme d’habitude

F.F_

LES ARTISTES

lundi 11 juillet 2011 | 9:51