Natalie Pérez

Natalie Pérez a commencé sa carrière comme soprano et étudie à la Guildhall School of Music and Drama de Londres, dans la classe de John Evans. Comme jeune artiste, elle a été Lauréate de l’atelier lyrique d’Opera Fuoco (David Stern), du Jardin des Voix des Arts Florissants (William Christie, Paul Agnew), ainsi que la Résidence Mozart du Festival d’Aix-en-Provence en 2018. En 2018, elle reçoit le Prix de Mélodie Française au Concours international d’art lyrique de Vienne en Voix à Vivonne, elle est également finaliste au concours international de Bordeaux Médoc Lyrique.

En 2019, elle obtient le Premier prix femme en catégorie Opéra au Concours de Marmande en tant que mezzo-soprano.

Cette saison et en 2021-22 : une Musicienne (Le Bourgeois Gentlhomme) à l’Opéra Comique et Opéra de Caen (Compagnie J. Deschamps), l’Elixir d’Amour au Théâtre des Champs-Elysées et à l’ Opéra de Rouen, Ana (Les 7 Péchés Capitaux) au Théâtre de l’Athénée, Paris, Frasquinella dans La Périchole au Théâtre des Champs-Elysées.

Au concert, Orfeo (Monteverdi) et les Vêpres (Cozzolani) avec I Gemelli à Metz, Lyon, Versailles,  Ambronay, TOurs, Genève…Amor Conjugale avec Opera Fuoco à Bergamo, Symphonie N°4 de Mahler avec l’Orchestre de Cannes, Circé (Desmarest) avec Les Nouveaux Caractères à Lyon et Dorabella (Cosi fan Tutte) avec l’Orchestre de Gulbenkian à Lisbonne.

La saison dernière, le Requiem de Mozart mis en scène par Yoann Bourgeois, avec Laurence Equilbey et Insula Orchestra à la Seine Musicale, Stabat Mater de Pergolèse avec l’Orchestre Régional de Normandie, Floreska (Amor Conjugale – Mayr) avec Opera Fuocoau Beethovenfest de Bonn, Bergamo, Sesto (Giulio Cesare) avec le Rundfunkorchester Hannover (dir. S. Stern) (annulé en raison de la Covid), Messaggiera (Orfeo) en tournée de concerts avec I Gemelli (dir. E.G. Toro),

A l’opéra, Natalie fait ses début dans le rôle de Cisseo (Zanaida de J.C. Bach) à la Bachfest de Leipzig avec David Stern et Opera Fuoco. Depuis, elle a incarné La Musica et Euridice (Orfeo de Monteverdi) avec Hampstead Garden Opera, Despina (Cosi fan tutte) avec Opera Fuoco, Sofia (Il Signor Bruschino de Rossini) avec British Youth Opera. Ses rôles incluent également Bubikopf dans Der Kaiser von Atlantis de V. Ullmann avec Philippe Nahon et Ars Nova (mise en scène par Louise Moaty) au Théâtre de l’Athénée, Opéra de Reims et Opéra de Massy, Mademoiselle Silberklang (Der Schauspieldirektor – Mozart) et Tonina dans Prima la Musica de Salieri avec l’Orchestre Philharmonique de Hong Kong (China) et D. Stern, Despina (Cosi ) Fanciulli,  création de Nicolas Bacri et Eric-Emmanuel Schmidt, avec Opera Fuoco au Théâtre des Champs-Elysées, Mirtilla dans Damon de Telemann au Theater Magdeburg.

En concert, elle se produit avec l’ensemble Fuoco e Cenere à Miami et Paris (Cité de la musique),  interprète la cantate Ino de Telemann avec l’Orchestre symphonique de Guangzhou (Chine) sous la baguette de David Stern, la cantate « Apollo e Dafne » de Händel et la serenata « Antonio e Cleopatra » de Hasse avec Musica Viva au Tchaikovsky Hall de Moscou, l’Académie Mozart du Festival d’Aix en Provence, ainsi que la tournée internationale du Jardin des Voix avec W. Christie, P. Agnew et Les Arts Florissants.

Passionnée par le Lied, elle participe à des masterclasses avec Anne Sofie von Otter, Angelika Kirchschlager, Jean-Paul Fouchécourt, Ann Murray, Peggy Bouveret. Et c’est dans le cadre du Franz-Schubert Institut en Autriche qu’elle travaille avec Elly Ameling, Helmut Deutsch, Julius Drake, Bernarda Fink, Tobias Truniger, Robert Holl, Rudolf Jansen, Andreas Schmidt et Roger Vignoles.

Pour sa discographie, Natalie apparaît dans « Berenice, che fai? » avec David Stern, Opera Fuoco, Lea Desandre et Chantal Santon (label Aparté, 5 diapasons); et dans la cantate « Eros et Diane » sur la collection intégrale « Debussy 100 » de Warner Classics (avec Jean-Pierre Armengaud et Cyrille Dubois). Deux enregistrements à venir:  Les Vêpres de Cozzolani avec l’ensemble I Gemelli d’Emiliano Gonzalez Toro (mai 2019, Naïve), cantates sacrées d’Augustin Pfleger avec l’Orchestre baroque de Trondheim.