Paul Cox est un artiste français contemporain.
Autodidacte en art, il fait des études d’histoire de l’art et de littérature anglaise, dans le but de s’assurer un gagne-pain et de pouvoir devenir ce « peintre du dimanche pour qui chaque jour serait un dimanche » que décrit Dubuffet. Après un mémoire sur « Laurence Sterne » et une agrégation, il arrête toutefois très vite d’enseigner, préférant faire, parallèlement à la peinture, des livres pour les enfants, des affiches (notamment pour la Ville de Paris, 1997, l’Opéra de Nancy, 1996-2001), des illustrations de presse, des logos, etc.
Son intérêt grandissant pour les constructivistes et autres avant-gardes « qui faisaient de l’art à côté » l’encourage à poursuivre dans cette voie pluridisciplinaire. Il travaille aussi pour la scène (décors et costumes de « L’Histoire du soldat », Opéra de Nancy 1997, de « Casse-Noisette », Opéra de Genève, 2005), édite des jeux (« Le Jeu de l’amour et du hasard » et « Sculptures alphabétiques »), et se passionne pour toutes les techniques d’impression, qu’il utilise plus à des fins de production expérimentale que de reproduction – ainsi de sa série de cartographies modulaires A Sentimental Journey et La Carte du tendre perpétuel, revisitées pour une de ses collections par Issey Miyake.
Il est membre de l’AGI (Alliance Graphique Internationale) depuis 2003.
Paul Cox a entrepris la publication périodique de l’ensemble de son travail (peinture, travaux graphiques etc.) sous forme de livre, dont le premier tome, « Coxcodex 1 », est paru en 2004 aux éditions du Seuil, et en 2008 « Le Mook : Quand les artistes créent pour les enfants, des objets livres pour imaginer ».