_FOLIE_VIOLONCELLE_MUSIQUE RUSSE_
Au XXe siècle, Beethoven trouve en Friedrich Gulda un interprète inspiré, qui enregistre trois fois les trente-deux sonates. Le pianiste révélé à seize ans au Concours de Genève, en queue de pie et lunettes sages, n’annonce guère le musicien éclectique se mêlant plus tard de jazz et de rock, entrant nu certains soirs sur scène – plus souvent en pull et couvre-chef oriental –, feignant sa mort pour ressusciter au concert d’hommage. Son Concerto pour violoncelle reflète cette nature versatile. Ouverture sur un rythme disco ; Idylle alla Mendelssohn, entrecoupée d’une valse. La Cadence, grand solo pris d’habitude dans un mouvement plus large, devient un morceau à part entière. Danse préférée de l’Ancien Régime, le Menuet prend des airs arabo-andalous, tambourin aidant. Le finale s’élance en batterie-fanfare : musique de parade ou de manège, pleine de liesse et d’un humour qui célèbre le mélange des genres.
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Durée : environ 45 minutes
PROGRAMME
FRIEDRICH GULDA
Concerto pour violoncelle et orchestre à vent, op. 129 (1980)